Traitement de l'asthme par l'ozonothérapie
Les effets de l’ozonothérapie chez l’asthmatique se manifestent à travers son action aux multiples facettes sur le processus pathologique de l’asthme :
- Tout d’abord, c'est la capacité de l'ozone à réduire le bronchospasme qui se produit en raison de l'effet dilatateur sur la musculature lisse par le radical NO produit dans les cellules endothéliales sous l'action de l’ozone.
- Ensuite c’est la capacité de l'ozone à traiter l’hypoxie tissulaire, par L’amélioration du transport de l’oxygène, la libération accrue de l'oxygène au niveau des tissus, l’amélioration des propriétés rhéologiques et d'écoulement du sang en périphérie.
- Une augmentation de l’apport d'oxygène conduit à la normalisation du fonctionnement des organes et des systèmes, en particulier le système immunitaire. Les mécanismes immunologiques de l'organisme sont dépendants de l'oxygène ; une bonne oxygénation est indispensable au bon déroulement du chimiotactisme, par ailleurs une phagocytose adéquate avec production de radicaux libres de l'oxygène par les macrophages et les granulocytes en réponse à l'infection, nécessite un apport d'oxygène suffisant.
- L'effet immunologique de l’ozone se développe par :
- 1 - l'activation de la production de cytokines - interférons, du facteur de nécrose tumorale, et d’interleukines. Ces derniers activent l'immunité cellulaire et humorale. Il s'agit de l'intensification de la synthèse de lymphocytes T-tueurs, qui sont responsables de l'immunité à médiation cellulaire, et la normalisation de la production de lymphocytes T-auxiliaires régissant l'activité des lymphocytes B en ce qui concerne la synthèse des immunoglobulines.
- 2 - La stimulation du système immunitaire facilite la suppression du processus inflammatoire en raison de la diminution des cellules effectrices et la réduction de la production de substances biologiquement actives à l’origine d’un bronchospasme.
- Les effets anti-virales et anti-bactériennes de l'ozone sont également d'une grande importance. L'action bactéricide de l'ozone porte sur la destruction des antigènes étrangers. L'ozone intensifie l’action des radicaux libres en raison de la capacité phagocytaire accrue des leucocytes. l'ozone pénètre dans la cellule microbienne et réagit directement avec les protéines cytoplasmiques perturbant ainsi la prolifération bactérienne. Le mécanisme anti-viral de l'ozone s’exerce aussi en endommageant les chaînes de polypeptides de la membrane virale ce qui perturbe l'aptitude des virus à se fixer sur les cellules cibles. Il se manifeste en plus par la décomposition de la chaîne d'ARN en deux parties, ce qui arrête le processus de reproduction des virus.
- L’action protectrice de l'ozone à l'égard des cellules intactes est importante. La défense contre les virus s’exerce aussi par l’activation de La synthèse de l'interféron et l'intensification de l’élimination des cellules infectées par les virus.
Les méthodes d’administration :
- Autohémothérapie majeure;
- utohémothérapie mineure;
- Les perfusions intraveineuses goutte-à-goutte de solution saline ozonée;
- Insufflations rectales d'ozone.
Etude clinique :
L'une des études cliniques a porté sur 42 patients atteints d'asthme bronchique.
La plupart des patients (83%) avaient un asthme modérée à sévère.
Résultats après ozonothérapie :
Dans 86 % des cas : une amélioration significative de l’état du patient (diminution des crises de dyspnée avec réduction de plus de la moitié de la prise des médicaments habituels) a été observée.
Dans 7% des patients les crises d'asthme ont complètement disparu ce qui a permis d’arrêter progressivement l'utilisation des médicaments.
Dans 7 % des cas il n'y avait pas d'amélioration.